
Programme
Chorale des Christmas Carols de Lésigny
Vive le vent !
Les Anges au Paradis (chant ukrainien)
Hugo ALMERAS – Piano

Johann Sebastian BACH
Prélude et Fugue en fa♯ mineur – Clavier bien tempéré, Livre II
Ludwig van BEETHOVEN
Sonate n°7 en ré majeur – 1er mouvement
Frédéric CHOPIN
Étude op.10 n°8
Claude DEBUSSY
Images – 1er Livre : Reflets dans l’eau
Chorale des Christmas Carols de Lésigny
Petites Clochettes
Timothée KARPIEL – Piano

Johann Sebastian BACH
Prélude et Fugue n°3 en do♯ majeur – Clavier bien tempéré, Livre II
Alexander SCRIABINE
Sonate n°2
Franz SCHUBERT
Sonate D.958 – 1er mouvement
Chorale des Christmas Carols de Lésigny
La marche des Rois
[ Entracte ]
Chorale des Christmas Carols de Lésigny
Douce Nuit
William LY – Piano

Johann Sebastian BACH
Partita n°4
Wolfgang Amadeus MOZART
Sonate en si♭ majeur
Frédéric CHOPIN
4eme Ballade
Chorale des Christmas Carols de Lésigny
Ding Dong Merrily on High
We Wish You a Merry Christmas
Préparation à l’écoute
Wolfgang Amadeus Mozart – Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, K. 281 – Interprétation de Mitsuko Uchida :
Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) – Composée en 1774, la Sonate pour piano n° 3 en si bémol majeur, K. 281, appartient à un ensemble de six sonates écrites à Munich alors que Mozart n’avait pas encore vingt ans. L’œuvre reflète le charme et l’équilibre du style classique naissant. Le premier mouvement, un Allegro lumineux, met en valeur la clarté de la forme et la transparence du discours. L’Andante amoroso, d’un lyrisme tendre et intime, évoque presque une aria vocale, tandis que le Rondo final, vif et spirituel, exprime la grâce et l’humour si caractéristiques du jeune Mozart.
Johann Sebastian Bach – Partita n° 4 en ré majeur, BWV 828 – Interprétation de Glenn Gould
Johann Sebastian Bach (1685–1750) – La Partita n° 4 en ré majeur, BWV 828, fait partie du recueil des six Partitas. Écrite vers 1728, elle illustre l’art de Bach à élever la suite de danses à un sommet d’équilibre et de sophistication contrapuntique. L’Ouverture majestueuse, à la française, introduit une succession de danses stylisées : Allemande, Courante, Aria, Sarabande, Menuet et Gigue. Derrière la rigueur de la forme se cache une grande inventivité rythmique et expressive, où chaque mouvement déploie une couleur propre.
Frédéric Chopin – Ballade n° 4 en fa mineur, op. 52 – Interprétation d’Arthur Rubinstein
Frédéric Chopin (1810–1849) – Composée en 1842 et publiée l’année suivante, la Ballade n° 4 en fa mineur, op. 52, est souvent considérée comme le sommet de l’art pianistique de Chopin. Plus encore qu’une pièce de virtuosité, elle s’impose comme un véritable poème en musique, d’une architecture complexe et d’une intensité émotionnelle exceptionnelle. L’introduction méditative laisse place à deux thèmes contrastés. La tension ne cesse de croître jusqu’à la coda, d’une fougue irrésistible. Cette Ballade conjugue la rigueur de la construction à la liberté de l’inspiration, marquant l’apogée du romantisme musical.